Details: Dans Kabareh Cheikhats, des hommes habillés de robes chatoyantes, maquillés comme des stars de cinéma, interprètent un répertoire qui parcourt les siècles : celui des cheikhates, ces femmes libres mais marginalisées qui dénoncent les injustices et offrent l'ivresse des chants et des danses du patrimoine populaire marocain. Un hommage plein d'aplomb, |
Description: L'hommage des hommes aux cheikhates marocaines Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées Libres et fières mais marginalisées, les cheikhates défient les préjugés, dénoncent les injustices et offrent l’ivresse des chants et des danses du patrimoine populaire marocain. Imaginé par le metteur en scène et comédien casablancais Ghassan El Hakim, « Kabareh Cheikhats » rend hommages aux grandes cheikhates, de celles qui élevaient la voix sans hésiter dans une société proscrivant l’apparition des femmes en public : Kharboucha la rebelle qui vécut au tournant des XIXe et XXe siècles et défia le pouvoir, Zahra Elfassia, pionnière du malhoun et l’une des premières femmes de son pays à enregistrer des disques sous son nom… sans oublier le Casablancais Bouchaïb El Bidaouiqui, au début des années d’indépendance, sous une forme humoristique mais néanmoins révolutionnaire, redorera, travesti en cheikha, l’image du répertoire rural des aïta, alors méprisé des citadins, tout en leur accolant des textes engagés. Dans « Kabareh Cheikhates », des hommes habillés de robes et d’accessoires chatoyants et maquillés comme des stars de cinéma jouent (violon, oud, guembri et percussions) et interprètent un répertoire qui parcourt les siècles, de la musique juive marocaine au chaâbi, de la aïtaà l’hamdaoui. Avec aplomb et bonne humeur, ils brisent des tabous toujours vivaces. En coproduction avec le Cabaret Sauvage |
Transport: 1, 11 : Hôtel de Ville (32m)
1, 4, 7, 11, 14 : Châtelet (406m)
24,63,67,86,87
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RER (B) |